Pourquoi le défilé de haute joaillerie Messika était l'événement phare de la Fashion Week?

C'est dans un immense bâtiment en construction que Messika présentait, pendant la Fashion Week de Paris, l'un des défilés les plus suivis. Sa particularité ? Les vêtements ne sont pas eu cœur du propos, puisque la maison se distingue dans l'art de manier le bijoux, et surtout, le diamant. 

Emprunte d'une modernité certaine, la marque a présenté pas moins de 29 silhouettes ornées de parures en diamants plus magnétiques les unes que les autres pour cette collection baptisée "Beyond the light". Parmi les mannequins à défiler ? On retrouver une flopée de stars, parmi lesquelles Taylor Hill, Alton Mason, Toni Garrn, Cindy Bruna ou encore Naomi Campbell, qui clôturait le show pendant un bref instant suspendu dans le temps. La raison ? Le top légendaire était paré de la pièce emblématique de la collection "Akh-Ba-Ka", un collier flamboyant dont les diamants d’exceptions viennent d’une même pierre brute de 110 carats et qui compte à lui seul 2 550 diamants, pour un total de 71,49 carats.

Plastron hypnotique, bijoux de bouches, pièces aériennes qui accompagnent les mouvements, polychromies captivantes, pièces transformables… Messika a surtout présenté des pièces exceptionnelles inspirées d’une Egypte antique rétro-futuriste, associées à des looks Adidas pour un jeu de contraste comme seule la styliste Géraldine Saglio sait les imaginer. Ayant fait ses armes dans les pages "Miss Vogue" de Vogue Paris - avant qu'il ne soit rebaptisé Vogue France -, la styliste collabore pour la seconde fois avec Valérie Messika autour de ce show d'exception. Le mot d'ordre : oser, surprendre et exceller, soit les codes emblématiques de la maison.

Et puisque la maison ne fait rien dans la demi-mesure, collection, invités et ambiance comprise, le show s'est poursuivi à l'étage par une after-party animée par la DJ belge Laura Degreef, ainsi que Diplo lui-même. Soit, la quintessence même de ce que la Fashion Week de Paris a à offrir.