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Pourquoi le Japon est devenu la destination vacances privilégiée des Européens ?

La destination privilégiée des fans d’Instagram et de téléréalité en 2024 ? Le Japon. Rien d’étonnant, car en plus d’avantages économiques pour les Européens, le pays du soleil levant offre une culture qui englobe gastronomie, splendeur et hospitalité incomparable.

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Disneyland pour adultes

De nombreux touristes choisissent Tokyo, la capitale, comme point de départ de leur périple nippon. Un pôle culturel facilement accessible en avion depuis les quatre coins du globe. Aucune crainte de plonger dans une fournaise en quittant l’aéroport, comme ailleurs en Asie, car le Japon est rythmé par de vraies saisons. De la neige en hiver, du soleil en été et, en avril, le printemps le plus célèbre du monde grâce à la floraison des cerisiers. Difficile de décrire Tokyo. Sous ses airs de New York asiatique ultra-sécurisée, la capitale se démarque par sa culture gastronomique riche mais néanmoins abordable. Elle tolère l’ivresse sur la voie publique, mais pas le tapage. Pourtant, chaque coin de rue ou presque abrite une salle de jeux d’arcade pour adultes peuplée de dizaines de machines bruyantes où personne n’échappe à l’envie irrésistible de piocher un compagnon en peluche avec une grue à pince. La ville respire le calme et l’ordre. Elle apparaît comme l’endroit le mieux organisé pour une sortie de classe tout en étant la plus gigantesque métropole au monde. Pas évidente à résumer. Entre le quartier animé de Ginza et les 7-11 locaux se niche le Peninsula Tokyo. Son ADN chinois ne l’empêche pas d’être profondément ancré dans la culture japonaise. L’œil monumental en bois du lobby donne le ton en témoignant d’emblée de la passion de l’hôtel pour l’art. Après avoir longtemps cherché l’emplacement idéal pour allier affaires et plaisir, le Peninsula Tokyo a élu domicile juste en face de l’une des entrées du Palais impérial. Au dernier étage, le bar-restaurant Peter offre, aux hôtes de l’hôtel et aux autres, une vue imprenable sur la ville et les jardins du palais. Pour garantir une expérience unique, le palace déploie une ribambelle de restaurants, un spa impressionnant, un service hors pair et un personnel hautement qualifié. Son meilleur atout réside peut-être dans son accès direct au métro. Au sous-sol, on peut rejoindre la ligne Ginza, directement sur le bon quai et au bon étage, en passant devant le pâtissier et l’omakase maison. Parfait pour se lancer dans l’exploration de Tokyo directement depuis l’hôtel. Si la tentation d’écumer la ville est grande, le Peninsula a aussi toutes les cartes dans son jeu pour garder ses client·e·s entre ses murs. À commencer par ses chambres équipées d’une baignoire lovée dans un décor de spa japonais. Les lumières tamisées et la musique relaxante qui accompagnent l’eau qui coule renforcent l’impression d’être dans un onsen traditionnel. En collaboration avec IPPUDO, des ramen peuvent être servis en chambre, avec option végane. Un bon point dans un Japon peu enclin au vegan friendly si l’on se réfère à sa prédilection pour le poulet et le poisson cru. Mais on peut aussi y déguster, à son rythme et en kimono, un plat de nouilles traditionnel en contemplant l’effervescence de la ville. Anecdote amusante : des kimonos traditionnels sont prévus dans chaque hôtel ou Airbnb du Japon mais rien n’empêche de demander un pyjama personnel. Plus de risque d’oublier ses plus beaux atours nocturnes dès le premier logement après leur avoir fait traverser la planète en avion.

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Ambiance impériale

Il faut moins de deux heures pour rallier Kyoto depuis Tokyo à bord d’un Shinkansen. Ces derniers mois, la décision d’interdire aux touristes l’accès aux ruelles privées du quartier des geishas a fait couler beaucoup d’encre. L’ancienne capitale impériale souhaite ainsi les protéger des incivilités trop fréquentes. Le vieux centre, emblématique pour ses boutiques et ses maisons de thé typiques, est pris d’assaut chaque jour par des hordes de visiteurs. L’un des meilleurs refuges ? Le Park Hyatt, un havre de paix au cœur du splendide district des geishas. Dès le seuil franchi, on se dit qu’on a touché le gros lot car on séjourne au sein même de ces petites ruelles iconiques où l’on peut se promener à sa guise. Le Park Hyatt offre une expérience authentique à quiconque souhaite à la fois s’imprégner de la culture et baigner dans le luxe. On peut aussi s’y baigner au sens littéral dans l’onsen privé. Faiblement éclairés par des mini-lanternes de rue, les couloirs qui mènent aux chambres cultivent l’impression de circuler dans le Kyoto historique. Les hébergements d’un luxe exquis donnent sur le paysage urbain pittoresque de Kyoto ou sur des petits jardins privés. L’écrin idéal pour marquer une pause. Pas besoin d’être client pour accéder au bar-restaurant avec vue sur la vieille ville et sa pagode historique. Un panorama époustouflant, qui séduit aussi de nombreuses célébrités. Tout en l’admirant, on peut siroter des cocktails élégants à base de whiskeys locaux ou déguster un menu teppanyaki au Yasaka, qui s’inspire de la riche culture de l’ancienne capitale impériale.

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Jungle de béton 2.0 

À 50 km de là se dresse Osaka. Forte de sa place qui fait penser à Time Square, de sa scène food prolifique et de ses boutiques vintage, la troisième plus grande ville du Japon marque les esprits d’une toute autre empreinte que le reste du pays. Né à Big Apple, l’hôtel St Regis fait rimer style new-yorkais et art japonais. Quand la porte de l’ascenseur s’ouvre sur son lobby au 12e étage, on plonge dans l’ambiance Maman, j'ai raté l'avion. On s’y sent à la fois à New York et au Japon. Au programme : une chambre de rêve, digne d’un film, avec vue à couper le souffle, minibar complet, service de majordome avec bouton d’appel et rideaux électriques. L’hôtel a pour tradition de sabrer le champagne tous les jours à 17 h. Ce "daily toast, very New York" se pratique dans tous les St Regis du monde. Une ode à l’histoire de la chaîne hôtelière, dont le fondateur a sombré avec le Titanic en 1912. Le complexe abrite un bar et une terrasse en rooftop impressionnants, mais aussi le Wajo, un restaurant spécialisé dans le teppanyaki en petit comité, qui entraîne les papilles dans un voyage culinaire à travers le Japon. Délicieux et instructif, mais surtout zen et chaleureux. C’est là, sur les hauteurs de la ville d’Osaka, loin des lumières et de l’agitation, qu’on finit par trouver le repos en oubliant d’un coup New York et Osaka. Car ça fait aussi partie du voyage et de la découverte.

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