Hôtel Le Berger : solution anticrise de la Quarantaine
Confinés par intermittence, on a tous eu l’opportunité de profiter de notre entourage proche. Si cette quarantaine était trop intense au goût de certains, d’autres ont eu besoin de compagnie, même respectueusement distanciée. Bonne nouvelle pour les isolés involontaires et les réfugiés coronatiques : cosy et raffiné mais pas confiné, Le Berger ajoute une déclinaison "pension de famille" à son activité hôtelière régulière, à la semaine ou au mois. Entre fantasme de vie à l’hôtel et (au)berge(r) de famille, la centaine de chambres du Berger et du Jardin Secret réunis deviennent de petits studios de repli face au contexte mouvant, pour avoir la paix et du wifi, avec petit déjeuner compris. Et dîner inclus cinq soirs par semaine, au calme mais entouré, selon les distances de sécurité.
Pour ceux qui voudraient continuer à télétravailler en dehors de leur chambre-écrin, tout le rez-de-chaussée du Berger a été aménagé en espace commun équipé comme les meilleurs spots de coworking. Des parenthèses de tranquillité, des prises, des boissons chaudes à volonté. Voici enfin une alternative à la solitude imposée, ou à une promiscuité pas vraiment anticipée. Pour vivre à l’hôtel le temps d’une bulle (salutaire ou sanitaire), sans contrainte, dans le respect des mesures anti-Covid. À partir de 44 € par jour ou environ 1 300 € par mois, nourri (de menus comme à la maison, concoctés par une cuisinière, et composés d’un potage, d’un plat du jour et d’un dessert), logé, blanchi avec accès libre à une buanderie full aménagée, on peut même entretenir ses abdos en même temps que son moral, à la salle de sport voisine. Pour une quarantaine comme à la maison mais sans les inconvénients, confions notre confinement au Berger, pour rester confiants.