PFW : le retour d'Alessandro Michele, chez Valentino
En ce dimanche, tous les regards étaient tournés vers le défilé Valentino, au "Pavillon des Folies" imaginé par le directeur artistique des plus inventifs de sa génération.
Attendu au tournant, Alessandro Michele donne rendez-vous à ses invités avenue de la Porte Châtillon, dans un lieu qui rappelle une maison oubliée dans le temps, avec des meubles d'époque recouverts de tissus, comme endormis. Ami fidèle, le directeur artistique a convié ses amis pour découvrir son premier défilé chez Valentino pour la saison printemps-été 2025, parmi Damiano David, Jared Leto, Harry Styles, Elton John, Florence Welch, Hari Nef, Carla Bruni, Salma Hayek, entre autres personnalités.
Adulé ou critiqué, Alessandro Michele est l'un de ces maîtres de la mode qui ne laisse personne indifférent, et dont le travail caractéristique se reconnaît en un coup d'œil. Adepte du maximalisme, de l'opulence, des imprimés et des couleurs, il sait mêler son ADN à celui de Maisons quasi-séculaires — auparavant chez Gucci, aujourd'hui chez Valentino. Son défilé printemps-été 2025 s'ouvre sur une robe noire et blanche, agrémentée de nœuds papillon et de collants rouges, couleur emblématique de la Maison — on connaît désormais e fameux Rosso Valentino, décliné à l'infini au fil des saisons —, tandis que les mannequins déambulent sur un podium évoquant un miroir brisé. On retrouve ensuite des volumes exagérés avec des chapeaux, des turbans, de longs voiles, des paillettes, des plumes, des collants en dentelle, des volants combinés à des motifs des années 1970 tels que les pois et les cachemires, ou encore des bijoux à gogo — tantôt en perles, tantôt ultra shiny, autour du cou, aux oreilles,au nez et même à la bouche. Bien que très marquées, chaque silhouette se veut genderless, du moment qu'on ose, et qu'on embrasse la poésie distinctive d'Alessandro Michele pour Valentino, avec confiance et audace.