Diesel, entre subversion et créativité débridée
Le défilé Diesel automne-hiver 2025-26 bouscule les codes avec une collection audacieuse, entre destruction, réinvention et collaboration mondiale.
Le défilé Diesel automne-hiver 2025-2026 incarne une réinvention radicale du style, à la fois élevé et perturbé, où le denim et le tailoring subissent une transformation sauvage et audacieuse. La scénographie, la plus grande installation de graffiti jamais réalisée, se déploie sur plus de trois kilomètres de toile, créée par un collectif mondial de street art rassemblant 7 000 artistes amateurs et experts. Glenn Martens, directeur créatif de Diesel, évoque cette collaboration unique comme un exemple de la démocratie créative de la marque, où chaque artiste a eu une liberté totale d'expression. Les créations, audacieuses et déstructurées, mélangent les genres et subvertissent les codes traditionnels. Le tailoring sévère est défiguré : des vestes en bouclé sans col, portées avec des peplums en denim, ou encore des pantalons en néoprène brut, coupés et non ornés. Les jupes, pantalons et jeans se déclinent avec des tailles extrêmement basses, parfois maintenues par des bandes élastiques en stretch, créant des silhouettes audacieusement déstabilisantes. Le denim, traité, plastifié, ou encore en jacquard houndstooth déstructuré, est accompagné de pièces en bouclé, dont les manteaux sont intentionnellement abîmés pour obtenir un effet texturé unique. L'expérimentation est omniprésente, du cuir bouilli aux vestes rembourrées qui se nouent comme des châles, en passant par les accessoires comme les sacs unisexes Flag-D et Load-D, ou encore les chaussures à semelles ultra-épaises et les lunettes Liquifie-D. Diesel se réinvente dans une explosion de créativité, où chaque pièce défie les conventions avec une énergie brutale et un sens inné de la liberté.