Frisson sur le Parc Astérix : une immersion en "6-trouilles" à sensations
Entre manèges à vous doper la tension et animations familiales virtuosement scénographiées, le Parc Astérix déploie jusqu’au 5 novembre une saison d’Halloween à faire rougir de plaisir un sang déjà glacé.
Avec "Peur sur le Parc", l’invincible humour de l’univers créé par René Goscinny et Albert Uderzo nous embarque pour un voyage fantastique dans un monde vampirique empirique, et dans les airs, pour les plus téméraires avec un nouveau manège, unique en Europe. Le Toutatis, rollercoaster de la peur, nous propulse à 110 km/h dans des courbes vertigineuses à 100 degrés. Rien que cette attraction vaut son pesant en litres de sueurs froides. Reste alors à explorer les maisons hantées (mention spéciale pour "les Catacombes", 300 mètres carrés et 14 salles d’errance, de frousses en mauvaises surprises, avec jeux de lumières et parfum d’angoisse). Essayez de trouver le bar clandestin "Le Sanglier Borgne", avec son ambiance prohibition et le doux frisson de l’interdit auquel on n’accède que si 1 – on le localise sans aide 2 - on résout une énigme à l’entrée.
Dans tout le parc et en particulier à la nuix tombée, dans l’ombre des quartiers enchantés, des créatures vous surprendront au coin d’un café, ou quand vous aurez le nez plongé dans un plan pour traquer votre prochaine sensation forte. C’est le vertige qui vient à vous, mais les plus jeunes (ou les plus sensibles) pourront porter un macaron autocollant "anti-monstres", qui gardera éloignés les goules et les zombies.
On plébiscite ce parc familial à taille humaine, thématique mais pas obsessivement marketé, géré par la même société française qui a repris Walibi à Wavre. L’ambiance de frayeur consentie est relevée par un esprit joyeusement décalé, des hôtels du complexe décorés pour l’occasion, jusqu’aux rues du parc où ont été déployés 14 tonnes de citrouilles et 3 000 pieds de maïs et bottes de paille. Rassurez-vous (ou courez-y !) les zones de peur (avec niveaux de frousse indiqués) sont signalées partout dans le parc. Pour les petits, un parcours au décor de jardin vivant invite à une balade dans La Forêt d’Idéfix, où un monde végétal fascinant présente des créatures plus vraies que nature.
Régaler les papilles et l’imagination
Le meilleur – à déguster – vous attend sans doute au restaurant du Cirque, où un buffet thématique fantasmagorique accueille des créatures inquiétantes qui n’hésiteront pas à s’incruster à votre table, pour une savoureuse pétoche en assaisonnement des plats réellement soignés, locaux et de saison, caractéristique rare et à souligner dans un parc d’attractions.
L’automne frissonnant c’est toujours un peu les montagnes russes, ici au sens propre
Dans le cadre plein de toiles d’araignées de cette expérience multisensorielle et immersive, en plus des manèges à vous creuser des vagues dans le ventre, ne loupez pas les loopings émotionnels du "Tombeau des Dieux", niché dans la zone Egypte, et les chars terrifiants du Défilé des Monstres, vers 1h du matin.
Toute la journée, des performances (forcément) endiablées seront au diapason de cette aventure artistique, avec notamment "La danse des Naufragés", "La dernière danse du Sirius", les soirées animées par un DJ ou le terrifiant spectacle Métamorphosis, transformation authentique et en direct d’un homme en bête. 250 artistes en tout feront trembler les visiteurs, grâce à l’apparition de divers personnages : sorcières, statues sauvages et templiers d’une autre époque rappelleront qu’à l’issue d’une froide journée d’hiver, le meilleur, c’est une bonne chair de poule dans le dos, avant un grand chocolat chaud.
Réservation nécessaire les 28, 29, 30 et 31 octobre pour pouvoir accéder au Parc, et pour les nocturnes des 29, 30 octobre et 4 novembre nécessitant des billets spécifiques, pour un accès de 19h jusqu’à 1h du matin.
