"Emily in Paris" : 5 tendances mode repérées dans la série
Depuis sa sortie au début du mois d'octobre sur Netflix, Emily in Paris a fait la une de la presse pour ses centre d'intérêts amoureux à la française, sa protagoniste d'un âge ambigu et son dressing rempli de vêtements de marque qu'une jeune diplômée ne devrait pas être en mesure de s'offrir. La série populaire met en vedette Lily Collins dans le rôle d'Emily Cooper, une jeune fille de Chicago âgée d'une vingtaine d'années qui déménage à Paris pour un emploi dans une entreprise de marketing. Tout au long de la première saison, son américanisme débridé provoque des frictions avec ses collègues, y compris son sens aigu de la mode - une rupture avec le penchant des Français pour le noir. Si sa patronne le trouve peut-être un peu exagérée, son style a certainement de quoi faire parler. L'occasion de revenir sur les cinq tendances qu'Emily in Paris est directement allée piocher sur les podiums des Fashion Weeks.
Les bérets
S'il y a un stéréotype français que tous les Américains connaissent, c'est bien le béret. Son style polyvalent en fait un ajout sans prétention mais chic à n'importe quel look. Emily s'incline dans l'ambiance "American in Paris" en associant l'accessoire avec plusieurs tenues. Dans cette scène, la jeune ingénue associe un simple béret rouge à une veste à carreaux noirs et blancs et un short signé Veronica Beard.
Les manteaux roses
Ajoutant une touche de couleur à sa garde-robe d'hiver, la jeune femme au visage frais sillonne les rues du Paris gay dans un manteau rose vif et aveuglant signé Kenzo, porté sur un pull, une jupe, des talons et des chaussettes roses assortis. Si un moment mode monochrome de la tête aux pieds n'est pas pour tout le monde, un élégant manteau rose est une pièce statement incontournable des défilés.
Les charms de sac
Dans l'épisode 5, Emily fait fuir le couturier et client potentiel Pierre Cadault avec son porte-clé de sac en forme de Tour Eiffel, à cause duquel il la traite de "ringarde". N'acceptant pas se faire insulter de la sorte, Emily le retrouve au ballet où elle le séduit en lui avouant son amour de la mode et de Gossip Girl. Et pour cause, le charms accroché à son sac est une tendance des années 2000 que l'icône de la mode Serena Van der Woodsen a hissé au rang de must-have dans tout l'Upper East Side.
D'ailleurs, de nombreux créateurs vendent des breloques de sac comme accessoire. A commencer par Karl Lagerfeld, qui a présenté le charms "Karlito" lors du défilé Fendi automne-hiver 2014. Sur les podiums plus récents, la maison de luxe italienne a transformé un étui d'Airpods en breloque de sac, et Versace en a fait son emblème de tête de Méduse.
Les carreaux
Après avoir eu du mal à s'adapter, Emily réussit à se faire une copine française (et l'incarnation même de la mode féminine française), Camille. Dans cette robe à carreaux signée See by Chloé, l'actrice Camille Razat donne tout son sens à l'adage "less is more". De grandes marques comme Chanel, Christian Dior et Burberry ont trouvé leur propre interprétation du motif à carreaux, que l'on peut retrouver dans les archives de leurs défilés.
Les petites robes noires
Peu importe où elle vit, une femme a besoin d'une petite robe noire dans son dressing. Dans l'épisode 2, Emily porte une robe noire bustier Alexandre Vauthier qui évoque Audrey Hepburn. La silhouette classique de la robe lui donne un look intemporel dans une scène qui fait d'Emily comme une vedette enviable que le public peut suivre. Le pouvoir d'une LBD - Little Black Dress - est infini, c'est pourquoi il s'agit d'une pièce basique pour des show comme Chanel et Marc Jacobs.
