Dior printemps-été 2023 : 6 choses à retenir du défilé
C’est une fois de plus au cœur du Jardin des Tuileries que se tenait ce mardi 27 septembre le défilé Dior printemps-été 2023 infusé de codes gothiques, un univers inédit que Maria Grazia Chiuri n’avait pas encore exploré pour la Maison. Voici 6 choses à retenir du show.
Comme souvent lors des shows Dior depuis que l’Italienne Maria Grazia Chiuri est à la tête de la Maison, les invités présents au défilé printemps-été 2023 ont eu l’occasion d’assister à une véritable performance en collaboration. Tandis que la créatrice parle d’"énergie créative", elle donnait carte blanche à une séries d’artistes afin de se produire lors du show, dont la collection faisait la part belle aux influences grunge. Avec une grand majorité de silhouettes noires, des détails propres à la mode gothique, et des souliers qui seront sans aucun doute partout la saison prochaine, Maria Grazia Chiuri prouve que son temps est loin d’être terminé chez Dior. Voici 6 choses qu’il fallait retenir de ce moment fort de la Fashion Week parisienne.
Le set
Comme à son habitude, Maria Grazia Chiuri a tenu à donner carte blanche à une artiste féminine pour imaginer la scénographie du défilé Dior printemps-été 2023. Et c’est Eva Jospin – avec qui elle avait déjà collaboré pour le défilé Dior haute couture automne-hiver 2021-2022 – qui a imaginé le décor au sein duquel les mannequins allaient évoluer, une incroyable grotte baroque plus vraie que nature en carton, matériau de prédilection de l'artiste et objet essentiel de ses recherches. L’inspiration ? La grotte des Buttes Chaumont à Paris, la Villa Borromeo Visconti Litta en Lombardie et les fresques de la Palazzina Cinese à Palerme.
La performance de la Renaissance
C'est dans ce cadre qu'évoluaient, tout au long du show, aux côtés des mannequins, les chorégraphes et danseurs néerlandais Imre et Marne van Opstal, un duo créatif réunissant une sœur et un frère, qui explorent la condition humaine, les limites et les possibilités du corps et de l'esprit à travers une danse multicouche et souvent surréaliste. Pour ce défilé, ils ont imaginé une performance qui rappelle la Renaissance, en la réinterprétant dans le sens, justement, d'une véritable renaissance. Les danseurs évoluent en harmonie avec la collection : les corps sculpturaux se déplacent comme des statues, mises en lumière par les mannequins de Maria Grazia Chiuri.
Un plan de Paris comme point de départ
Pour ce défilé, Maria Grazia Chiuri reprend, notamment, l’image d’un plan de Paris issu des archives de la Maison, imprimé sur un foulard créé dans les années 50 et structuré autour de l’avenue Montaigne. L’imprimé, qui n’est pas sans rappelé les motifs de journaux de l’époque Galliano chez Dior, est déployé sur une série de silhouettes présentant des robes déstructurées, des trenchs avant-gardistes, des salopettes streetwear, ou encore des bombers.
Le corset actualisé
La carte de Paris exploitée par Maria Grazia Chiuri laisse notamment entrevoir ce qu’était le légendaire Jardin des Tuileries lors de sa création. Un espace souhaité par Catherine de Médicis, Italienne de pouvoir arrivée à la cour de France en 1533. Pour cette collection, les costumes de la Cour se métamorphosent. La créatrice actualise ainsi le corset en lui donnant une forme quasi géométrique qui vient encadrer la poitrine. La guêpière, tantôt cachée, tantôt manifeste, esquisse une silhouette rappelant les larges jupes portées à la cour de Catherine de Médicis. Le tout, toujours avec une touche très gothique, soutenue notamment par une dentelle exceptionnelle.
Les bottes statement
C’est sans doute la pièce qui aura le plus fait parler dans cette collection. Des bottes hautes à plateformes ponctuées d’une séries de boucles remontant jusqu’au genou, associées à un tissu en résille pour un résultat on ne peut plus grunge. Des chaussures ultra mode qu’on imaginerait parfaitement portées par une Mercredi Adams très Dior. Le détail en plus ? La talon compensé qui ne l’est pas vraiment et laisse place à un petit talon courbé très vintage.
Le front row étoilé
Isabelle Adjani, Rosamund Pike, Shailene Woodley, Maggie Gyllenhaal, Katherine Langford, Natalie Portman… Nombreuses étaient les égéries et amies de la maison à se retrouvées côte à côte en front row.