Dior haute couture printemps-été 2023 : les 5 choses à retenir du défilé
Temps fort de la Fashion Week haute couture, Dior présentait ce lundi 23 janvier son défilé printemps-été 2023 au cœur du Musée Rodin, comme à l’accoutumé. De la scénographie spectaculaire à la collection hommage à Joséphine Baker, retour sur ce show-événement en 5 point clés.
Le set
Au cœur des Jardins du Musée Rodin, Dior érigeait une fois de plus un espace spécialement conçu pour présenter sa collection haute couture. Pour sa scénographie, la maison a fait appel cette saison à l’artiste afro-américaine Mickalene Thomas, avec laquelle elle a déjà collaboré pour la collection Dior croisière 2020, dévoilée à Marrakech, au Maroc. Sa particularité ? Elle s'exprime à travers la peinture et crée des collages en mêlant images imprimées, photographies et autres éléments matériels, en utilisant souvent les iconographies des grands artistes, afin d'interroger les normes sociales et les idéaux de la beauté féminine au cours des siècles. Le travail de Mickalene Thomas explore ainsi les thèmes de la célébrité, de la féminité, du pouvoir et défie le regard masculin tout en questionnant les canons prédominant dans l'histoire de l'art.
Des portraits géants d'une série de personnalités noires exceptionnelles - réalisés avec des broderies conçues par les ateliers Chanakya et la Chanakya School of Craft sur une base de textile imprimé - investissaient ainsi le décor du show. Parmi elles, figurent Joséphine Baker, inspiration phare de ce show, Nina Simone, Donyale Luna et Naomi Sims, deux top-modèles, Dorothy Dandridge, la première femme afro-américaine à être nommée pour l'Oscar de la meilleure actrice, ou encore Hazel Scott, la première femme afro-américaine à avoir sa propre émission de télévision.
L’inspiration Joséphine Baker
Point de départ de cette collection Dior haute couture printemps-été 2023 ? Joséphine Baker, chanteuse, danseuse afro-américaine arrivée des États-Unis au milieu des années 1920, dans un Paris cosmopolite, destination rêvée des artistes, écrivains, couturiers. Avec cette collection, Maria Grazia Chiuri lui rend hommage à travers une série de silhouettes rappelant avec précision celle de l’artiste naturalisée française.
L’allure boudoir des années 30
Avant l'entrée en scène, le lieu confortable et intime que constitue la loge fréquentée par Joséphine Baker, est évoqué par une série de manteaux rappelant le peignoir qui cache et protège. En velours froissé et dynamique, ou matelassé, ils s'ouvrent sur des sous-vêtements légers, véritables protagonistes, en satin décliné en couleurs poudrées jusqu'au noir, qui sont l'interprétation contemporaine des tenues des années 1950.
Les micro-paillettes
Témoin du savoir-faire exceptionnel selon Dior, les broderies d’une série de robes, hauts délicats ou encore pantalons et jupes évasés font la part belle à des micro-paillettes. De tout petits clous argentés et de minuscules paillettes investissent ainsi l'espace et absorbent les lumières du podium pour les refléter sur le public. Des franges en dégradé d'argent et d'or accompagnent et magnifient les chorégraphies des mouvements esquissés par le corps des mannequins.
Le front row étoilé
Anya Taylor-Joy, Maisie Williams, Jisoo des Blackpink, Kirsten Dunst ou encore Rosamund Pike... Les amies et égéries de la maison s’étaient donné rendez-vous en front row du show. Un premier rang plus étoilé que jamais pour découvrir cette collection d’exception.
Découvrez l'intégralité du défilé Dior haute couture printemps-été 2023