Beauté

Abeille Royale : le soin régénérant star de Guerlain, tout luxe, tout miel

Dix ans après son premier lancement, le sérum star de Guerlain s’enrichit de nouveaux ingrédients naturels et défie les limites de la science pour repousser celles du temps.

C’est, d’une certaine façon, la reine de la ruche beauté Guerlain : Abeille Royale se fonde sur les vertus de produits naturels connus depuis l’Antiquité pour concevoir des soins réparateurs aux bénéfices tangibles. Au sens propre, car c’est sur la peau que l’on perçoit le mieux l’effet de cette "huile-en-eau" composée du miel de trois espèces d’abeilles noires issues de l’Île d’Ouessant (France), d’Irlande et de Norvège. Les productrices de ces prodigieuses matières premières sont des abeilles endémiques, dont l’héritage génétique jamais croisé, résilient, résistant, remonte à plus d’un million d’années. 

La science en lune de miel

Le Dr Frédéric Bonté, directeur de la Communication scientifique auprès de Guerlain, diplômé en pharmacologie et spécialiste de la recherche cellulaire, souligne que "le Sérum Huile-en-Eau Jeunesse contient très peu d'huile : elle est concentrée dans des billes formées à partir de triglycérides qui encapsulent de la propolis et un activateur d'éclat." L’expérience est magique (on l’a testée en conditions de vie réelle), mais les procédés sont scientifiques. "Après 28 jours, la structure de la peau est redensifiée, l’effet durable. Le sérum développe une action à la fois cosmétique et de soin." Sur les cicatrices fermées notamment, l’expert conseille d’appliquer ce sérum comme produit d'entretien, puisqu’il contribue à restructurer la peau. Pour prévenir les premières traces visibles du temps, Abeille Royale s’utilise dès les premiers micro-dommages, vers 25 ans, avec la philosophie d’enrayer au maximum l’inévitable - mais dans une certaine mesure contrôlable - processus de vieillissement. 

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La différence est dans le geste

Pour maximiser encore les bénéfices du sérum, il est utile - et si agréable - de s’accorder chaque jour quelques minutes d’automassage, qui contribuent au bien-être. Quand on masse la peau de son visage, on interagit avec le plus grand organe de notre corps. On touche la surface, mais on active aussi les muscles, les fascias, la lymphe et on stimule la microcirculation. On améliore l'évacuation des toxines, on oxygène les cellules et on aide la peau à se régénérer. Il est aussi possible de contribuer à redéfinir les contours du visage par stimulation mécanique des muscles. Masser les soins au moment de leur application renforce la sensorialité des produits. En stimulant les terminaisons nerveuses, on adoucit la peau, on libère des endorphines et, rapidement, on devient accro. On commence par appliquer le sérum sur les contours du visage en partant de la mâchoire, puis autour des oreilles, sur les pommettes et le front, en massant des sourcils jusqu'à la racine des cheveux. On passe ensuite délicatement autour des yeux, sans oublier les contours du nez, puis le nez lui-même et le haut des lèvres. Enfin, on masse sous la ligne de la mâchoire, pour stimuler la lymphe, d'un côté à l'autre, pour un petit drainage. On termine par le décolleté. S’il est prouvé scientifiquement que le massage préserve la souplesse et la qualité de la peau, butiner un peu de plaisir en plus de l’efficacité, ça fait partie du miel de la vie.

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