Prix LVMH : qui sont les finalistes de l'édition 2022 ?

Le Prix LVMH 2022 récompensant les jeunes créateurs de mode, a dévoilé la liste des huit finalistes en lice pour le prestigieux prix. Répartis dans sept pays, avec des identités de genres différentes et des esthétiques dynamiques, les finalistes représentent l'incroyable diversité de l'esprit du temps culturel de la mode.

Les huit finalistes, qui ont été sélectionnés lors des demi-finales au début du mois de mars, sont Ashlyn par Ashlyn Park, ERL par Eli Russell Linnetz, Knwls par Charlotte Knowles et Alexandre Arsenault, Roisin Pierce par Roísín Pierce, Ryunosukeokazaki par Ryunosuke Okazaki, S.S. Daley par Steven Stokey Daley, Tokyo James par Iniye Tokyo James et Winnie New York par Idris Balogun.

La 9e édition du prix crée un précédent pour l'avenir, non seulement pour la place du lauréat dans le secteur, mais aussi pour l'état de la mode dans son ensemble. Plusieurs des plus grands noms actuels de la mode ont reçu le prix, notamment Nensi Dojaka, lauréate de l'année dernière, Marine Serre, lauréate de 2017, Simon Porte Jacquemus, lauréat de 2016, et Grace Wales Bonner, lauréate de 2015 ; tous ont eu une influence indélébile sur la mode contemporaine.

On vous prénste huit derniers créateurs retenus, et la vision qui leur a valu leur statut de finaliste.

La vision du label sud-coréen Ashlyn est définie par un "tailoring moderne et luxueux" et une approche durable. La directrice de la création, Ashlynn Park, promet des vêtements sans déchets, une confection sans effort et l'exécution d'une perfection moderne.

ERL, le label d'Eli Russell Linnetz basé à Venice Beach, intègre l'esthétique californienne vintage à des sensibilités modernes et quotidiennes. Sa dernière collection a donné lieu à une série de looks inspirés du football américain, de l'équipement de ski à la Shaun White et de la jeunesse décalée.

La marque américano-canadienne Knwls est le summum de l'esthétique sexy et sophistiquée des "it-girls". Les créateurs Charlotte Knowles et Alexandre Arsenault sont passés maîtres dans l'art de combiner des inspirations vintage, des textiles uniques et des silhouettes convoitées pour créer un ensemble typiquement Knwls. Rihanna, Angèle, Bella Hadid ou encore Dua Lipa font d'ailleurs partie des nombreuses célébrités à déjà avoir succombé au label. 

Le label éponyme de la créatrice irlandaise Róisín Pierce prône des pratiques sans déchets tout en créant des pièces aux textures éthérées. Les collections d'un blanc angélique de Pierce sont consciemment recyclées, délicatement appliquées et reflètent l'histoire des femmes irlandaises.

Le label électrisant Ryunosukeokazaki, basé à Tokyo, s'écrit un mot pour une bonne raison : le créateur Ryunosuke Okazaki crée des silhouettes haute couture hors du commun qui frappent viscéralement le spectateur. C'est extra-terrestre, architectural et onirique. 

Le label londonien S.S. Daley est un livre de contes de fées réalisé grâce à des vêtements pour hommes qui repoussent les limites. Les pièces de Steven Stokey Daley se caractérisent par une confection immaculée, des motifs floraux et beaucoup de fantaisie rappelant les univers des contes de Disney. 

La marque du designer nigéro-britannique Iniye Tokyo James est vibrante, forte et représente "un type de luxe différent". Le tailleur classique est plus ludique, la tenue formelle est en quelque sorte déformée et la présence des pièces différencie véritablement Tokyo James des looks de luxe souvent prévisibles que les foules de la mode ont appris à connaître.

Le designer Idris Balogun, basé à Brooklyn, redéfinit la simplicité à travers Winnie New York. La récente collection automne-hiver 2021-2022 de Balogun est chaleureusement monochrome, mystérieuse, et élève les silhouettes et le style familiers en ajoutant des éléments de design imprévus.