Louis Vuitton : 6 artistes revisitent le sac star "Capucine" de la maison française
Le cuir est-il la nouvelle toile ? Les nouveaux partner in crime de Louis Vuitton s'y donnent à cœur joie, alors que l'art et les artistes s'ouvrent aujourd'hui à de nouveaux mediums... pour certains digitaux, pour d'autres de chair et d'os. Face au sujet du "Capucine", sac fleuve de Louis Vuitton lancé en 2013, l'Américain Sam Falls pense "Land Art". Et imagine un objet pour "s'aventurer dans la faune urbaine", objet qu'il a couvert de fleurs brodées ou imprimées en haute défintion. "Des choses magnifiques issues de la nature, comme des fruits, des légumes...", Urs Fischer aussi joue le jeu de la physicratie avec une vision du sac flirtant avec l'anti-art. L'accessoire en cuir taurillon blanc supporte six fruits et légumes, pomme, banane, fraise, tous en silicone. Quid de la forme, quid du fond, la réflexion se poursuit au fil des travaux de Nicholas Hlobo, Alex Israel, Jonas Wood et Tschabalala Self. Cette dernière, connue pour réemployer des chutes de matériaux, tente de "rebâtir le Capucine" au moyen d'un patchwork de dix-neuf cuirs. La création, comme les cinq autre versions de la collection "ArtyCapucines", sera disponible en édition numérotée et limitée à 300 exemplaires à compter du 27 juin prochain.
This is a modal window.