3 choses à retenir de la première collection Fenty par Rihanna
Schéma "phygital"
Entre vente physique et digitale, Fenty se démarque par sa stratégie léchée, pensée pour et par les millennials. Le retailing maison pourra compter non pas sur des collections saisonnières mais sur des micro-collections, appellées "drops", distribuées en pop-up stores et en ligne à intervalles réguliers. À noter que Rihanna est à la fois directrice artistique et PDG de sa griffe, seconde maison couvée ex nihilo par le groupe LVMH depuis Christian Lacroix en 1987.
Tailoring-roi
Épaules extrapolées, taille cintrée... Si Fenty devait se réduire à quelques grands principes, l'art du costume le disputerait à la corsetterie dans un esprit quasi "body-conscious" : "J’aime parfois être garçon manqué en costume ; et le lendemain, j’aurai envie d’habits féminins, près du corps", explique ainsi Rihanna dans une interview au Monde. L'équilibre naît des matières, smooth, sur ces silhouettes au cordeau.
Ostentation à l'accessoire
"Spoilées" par Rihanna elle-même en janvier dernier, les lunettes-masques Fenty n'étaient que la partie immergée d'une nébuleuse d'accessoires zappant du bijou à la chaussure. La polymathe, qu'on avait connue particulièrement friande de sneakers lors de ces défilés pour Puma, étaye ici son vestiaire d'escarpins 'décolleté' au colorama tantôt pop, tantôt terracotta. À l'oreille, créoles et pendants à incursions de cristaux appelent à la scène.