11 tendances repérées à la Fashion Week automne-hiver 2025-2026
Alors que Fashion Week a touché à sa fin, L’OFFICIEL revient sur les tendances qui se sont distinguées sur les podiums.
La Fashion Week vient de s’achever, laissant derrière elle une vague de tendances audacieuses qui rythmeront la saison automne-hiver 2025-26. Entre sensualité assumée, références rétro et jeux de volumes, voici les sept tendances phares repérées sur les podiums.
Le workwear sexy, un brin provoc’
Le vestiaire professionnel se réinvente avec une touche sulfureuse. Chez Stella McCartney ou Ludovic de Saint Sernin, les tailleurs stricts s’ouvrent sur des découpes osées, les chemises sont troquées pour des bodys ajourés, voire des brassières à peine posées sur la peau nue, et les vestes se portent à même le corps, sans rien en dessous. Le costume s’efface pour laisser place à une sensualité plus assumée, jouant sur les contrastes entre rigueur et provocation.
Le rouge cerise profond, qui tire vers le noir
Le rouge fait son grand retour, mais dans une version plus mystérieuse et dramatique. Chez Isabel Marant, Balmain ou McQueen, il frôle parfois le noir, offrant une profondeur punk, quasi gothique, aux silhouettes. Manteaux structurés et cuirs patinés se teintent de ce rouge sombre, évoquant une élégance à la fois sensuelle et dangereuse, parfaite pour une saison où l’intensité dramatique est de mise.
La maille nouée aux épaules, l’air de rien
Un détail parfois discret, parfois plus assumé, mais omniprésent sur de nombreux podiums : la maille négligemment nouée sur les épaules, comme un pull oublié. Repéré chez Sacai et ALAINPAUL, ce geste faussement désinvolte structure les looks et ajoute une dimension enveloppante à la silhouette. Que ce soit une écharpe oversized, une manche sortie d'on ne sait d'où ou un pull en cachemire, cette façon de porter la maille impose un nouveau standard du chic effortless.
L’imprimé animal, fièrement assumé
Le léopard, le zèbre et le la vache s’affichent sans retenue. Marine Serre et Duran Lantink l'ont bien compris et ont transformé l’imprimé animalier en un manifeste stylistique, assumé et puissant. Porté en total look ou en touche audacieuse, il célèbre l’instinct sauvage et l’affirmation de soi, rappelant que l’animal print n’est pas une tendance passagère mais un véritable statement.
La (fausse) fourrure XXL, qui n’a pas peur d’exister
Exit la discrétion, la fausse fourrure prend toute la place et devient un véritable bouclier contre l’hiver. Chez Valentino comme Schiaparelli, elle se porte en manteaux oversize, en capes théâtrales ou en cols extravagants. Plus qu’une alternative éthique, elle s’impose comme un luxe maximaliste.
Les mi-bas, pas si innocents
Longtemps relégués au registre de l’uniforme sage, les mi-bas prennent une toute autre dimension. Chez Dior et Victoria Beckham, ils deviennent une pièce-clé, portés avec des escarpins, des mocassins ou même des bottes ouvertes. Tantôt transparents, tantôt plus opaques, ils jouent avec l’ambiguïté entre candeur et sensualité, brouillant les codes avec ingéniosité.
Le sac Y2K, porté au creux du bras
L’ère des années 2000 continue de régner sur les accessoires, avec le grand retour du sac porté sous le bras. Chez Chloé, le mythique Paddington retrouve son statut d’icône, tandis que Miu Miu décline le format tantôt mini tantôt maxi, avec des matières souples et des finitions brillantes typiques de l'an Y2K.
Le denim délavé version dirty, retour aux années 2000
Il y a quelque chose de profondément audacieux et de nostalgique dans ce retour du denim délavé, version "dirty". Un clin d’œil irrésistible aux années 2000, quand le style décontracté était roi et que l’influence du streetwear se faisait déjà sentir dans les collections de luxe. Sur les podiums de Balenciaga et Coperni, les jeans, vestes et pantalons en denim sont volontairement usés, décolorés, comme frottés à la poussière de l’époque, créant un effet vintage voulu. Ce denim négligé, presque brut, se pare de subtilités modernes : coupe oversized, détails usés au niveau des coutures, et une touche de sophistication minimaliste pour rehausser cette allure volontairement "sale". C’est une ode à la liberté de l’esprit millénaire, où le confort et la rebelle attitude priment.
Le total look vert, fraîcheur menthe et pomme
Cet hiver, la couleur du renouveau est sans conteste le vert. Un vert éclatant et vitaminé, dans deux tonalités clés : menthe chez Chanel et pomme chez Hermès. Un peu de fraîcheur dans un univers hivernal souvent dominé par des couleurs plus sombres et classiques. Ce vert "saison 2025-2026" n'est pas là pour passer inaperçu. Chez Chanel, il se décline en silhouettes ultra-chic, drapées de grosses mailles, flottant dans une vision contemporaine du chic parisien. Chez Hermès, c’est un vert pomme plus affirmé qui se fait sauvage, et chic à la fois, dans des tailleurs impeccables et des robes d'une longueur juste parfaite. Le total look vert est une déclaration de style audacieuse, parfaite pour les celles qui veulent capter l’attention tout en apportant une touche de fraîcheur à leur garde-robe hivernale.
Les rubans, touche d'élasticité et de sensualité
Les rubans ont fait un grand retour cette saison, non seulement comme accessoires mais comme éléments clés des silhouettes, sublimes chez Chanel et dans les bijoux D'heygere. Chez Chanel, ils se posent délicatement sur les robes de soirée, s’enroulant autour de la taille ou se nouant autour du cou dans une finition élégante, presque aristocratique. Dans le domaine des bijoux, D'heygere a su exploiter l’élasticité des rubans, les transformant en pièces de bijouterie sculpturales, où chaque nœud et chaque drapé devient une œuvre d'art. Les rubans, dans leur simplicité délicate, ajoutent une touche de sensualité à n'importe quelle silhouette, apportant une fluidité et une légèreté qui contrastent magnifiquement avec les volumes plus lourds de l'hiver.
La cagoule, protection et provocation
La cagoule n'a pas seulement été une protection contre le froid cette saison – elle est devenue un symbole de style et de provocation. Marie Adam-Leenaerdt et Lacoste l'ont mise en avant dans leurs collections, mais avec une touche inédite. Déjà présente dans l’univers du sportswear, la cagoule fait un grand retour sur les podiums haute couture, s’imposant comme un accessoire presque mystique. Chez Marie Adam-Leenaerdt, elle se porte comme une seconde peau, créant un contraste intéressant entre le voile du mystère et la pureté de la silhouette. Chez Lacoste, la cagoule devient un clin d’œil aux codes urbains, apportant une touche sportive et utilitaire. C’est un mélange d’anonymat et de rebelle attitude, où la protection du visage devient une arme de style ultime.