Sur les traces du fleuve Zambèze en Afrique australe avec Rolex et Steve Boyes
Rolex s’est associé à l’explorateur Steve Boyes à l'occasion de son Initiative Perpetual Planet, afin d'explorer des milliers de kilomètres de cours d’eau qui n’ont encore jamais fait l’objet d’une étude scientifique.
Dans le cadre de son Initiative Perpetual Planet, visant à protéger les peuples, la faune et la flore dépendant des grandes étendues d’eau d’Afrique, Rolex s’est associé à l’explorateur Steve Boyes autour de ses Great Spine of Africa, qui explore des milliers de kilomètres de cours d’eau qui n’ont encore jamais fait l’objet d’une étude scientifique.
Pour sa première expédition, l’explorateur a documenté afin de protéger un affluent du Zambèze, un fleuve d’Afrique australe, le 4ᵉ fleuve du continent par la longueur, après le Nil, le Congo et le Niger. "Plus de 20 millions de personnes dans le sud de l’Afrique, et d’innombrables espèces végétales et animales vivent grâce aux eaux impétueuses du fleuve Zambèze. Mais une grande partie de son parcours sinueux, depuis sa source marécageuse jusqu’aux eaux salées de l’océan Indien, reste méconnue. En savoir plus sur ses sources et ses écosystèmes uniques va aider les scientifiques et les communautés locales à protéger le fleuve Zambèze, en renforçant sa résilience face au changement climatique", souligne Rolex dans un communiqué.
Steve Boyes est un célèbre défenseur de l’environnement sud‑africain. Accompagné d’une équipe du National Geographic Okavango Wilderness Project (NGOWP), ce dernier a été nommé Rolex National Geographic Explorer of the Year en 2019. Steve Boyes a découvert le sud‑est des hauts plateaux de l’Angola avec le NGOWP, en collaborant avec des membres de la communauté et une équipe pluridisciplinaire. Lors de cette première expédition, ils ont étudié et cerné l’importance de ce qu’ils appellent le "château d’eau de l’Okavango‑Zambèze", des zones surélevées de forêts et de tourbières caractérisées par une forte pluviosité. Les tourbières agissent comme des éponges qui alimentent les rivières, et ce, même pendant la saison sèche. Ces écosystèmes ont un rôle essentiel alors que les températures continuent d’augmenter et les régimes climatiques changent, mais ces terrains ne sont pas faciles à explorer. "Nous avons découvert ces vastes tourbières qui ont des capacités de stockage de l’eau incroyables. Avec le réchauffement climatique, il faut s’attendre à de longues périodes de sécheresse. C’est la zone tampon. Et la ligne de vie est là", explique Steve Boyes.
La première expédition Great Spine of Africa a exploré les hauts plateaux d’Angola, là‑même où la rivière Lungwebungu prend sa source. Steve Boyes et son équipe pensent que cet affluent du Zambèze pourrait bel et bien être la source du fleuve, facteur important lorsqu’il s’agit de déterminer les menaces qui pèsent sur lui. L’équipe a descendu la rivière dans des mekoro (des pirogues traditionnelles) chargés d’équipements scientifiques. En recueillant de nombreux enregistrements et points de données, elle espère créer des valeurs de référence exhaustives et détaillées sur la santé et les écosystèmes de la rivière. "Nous estimons détenir les preuves que la rivière Lungwebungu est la source la plus importante du fleuve Zambèze", a ajouté l’explorateur.