FKA Twigs fait une apparition remarquée pendant la Fashion Week Homme de Paris

Le défilé automne-hiver 2025-26 de Rick Owens à Paris a une fois de plus attiré les regards, prouvant que la scène de la mode contemporaine n'a pas fini de se réinventer sous l'œil de ce créateur audacieux. Mais cette saison, une star s'est particulièrement distinguée parmi les invités : FKA Twigs. L'artiste britannique a magistralement capté l'attention des photographes et des passionnés de mode avec une silhouette qui incarnait parfaitement l'esprit de Rick Owens, à la fois futuriste et apocalyptique, tout en y ajoutant sa propre touche de radicalité.

FKA Twigs ne s'est pas simplement contentée de "porter" une tenue, elle a littéralement incarné l'âme du défilé à venir. Revêtue d'une robe mini en orange brûlé, elle a fait une entrée remarquée, l'œuvre de Rick Owens alliant audace et décontraction. La robe, presque sculpturale, était subtilement complétée par une veste en cuir marron, ajustée à la taille, mais aux épaules oversized, créant une silhouette imposante et structurée. Cependant, c'est dans le choix de ses bottes que la véritable magie opérait. Des cuissardes en cuir noir, extrêmement hautes, avec des plis géométriques créant des volumes irréguliers, parfaitement en phase avec l'esthétique décalée du créateur. Ces bottes ne sont pas seulement un accessoire, elles deviennent des pièces maîtresses, accentuant la silhouette de FKA Twigs tout en affirmant la modernité de sa démarche.

Mais là où l'originalité de FKA Twigs frappait le plus, c'était dans ses tatouages temporaires sur le visage. La chanteuse a opté pour des dessins fins et complexes qui s'intégraient harmonieusement avec ses traits et sa coiffure avant-gardiste. Ces tatouages semblaient se fondre dans son visage, ajoutant une dimension à la fois mystique et avant-gardiste à son apparence, comme une extension de son identité artistique.

Rick Owens, à travers ses collections, a toujours cultivé une esthétique sombre, futuriste et quelque peu apocalyptique. Le défilé automne-hiver 2025-26 ne faisait pas exception. Dès l’arrivée des invités, il était évident que ce n’était pas un défilé comme les autres. FKA Twigs, bien sûr, était l’incarnation parfaite de cette esthétique, mais elle n’était pas la seule à rendre hommage à l’univers particulier du créateur.

Parmi les autres figures qui ont choisi de se fondre dans l’univers radical d’Owens, on retrouvait des personnalités tout aussi avant-gardistes. L’artiste Takashi Murakami, connu pour ses collaborations avec Louis Vuitton, arborait une silhouette entièrement noire, où les proportions surdimensionnées et des chaussures futuristes donnaient un côté presque extraterrestre à sa tenue. Une allure résolument sombre mais sophistiquée, fidèle à l’esprit de Rick Owens.

Michèle Lamy, muse inébranlable du designer, a quant à elle opté pour une tenue qui semblait issue d'un autre monde : une sorte de capuche ou balaclava intégrée sous un pull en maille moelleuse, dont les épaules étaient volontairement agrandies et anguleuses. Un clin d'œil aux formes géométriques chères à Owens, mais également un hommage à sa propre vision de la mode, radicale et intemporelle.