Delbôve : l'adresse idéale pour des cosmétiques 100 % naturels en Belgique
Quand elle rachète la marque de cosmétiques naturels créée en 1965 par Roger Delbôve et son épouse Marion, Gina d’Ansembourg n’a qu’une envie : pérenniser le concept et lui donner un nouvel envol. Deux boutiques, à Bruxelles et Anvers, une distribution internationale et une boutique on line plus tard, la jolie Bahamienne d’origine et Belge d’adoption a bel et bien réussi son pari.
Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de racheter cette marque ?
Pour moi, l’aventure Delbôve a commencé quand j’avais 22 ans. J’allais faire mes soins chez madame Delbôve, dans son institut de la rue Vanderkindere. J’ai bien sûr essayé d’autres soins, on n’est pas forcément fidèle quand on est jeune, mais ce sont les seuls produits vers lesquels je revenais chaque fois. Quand madame Delbôve a décidé d’arrêter, l’idée de reprendre ses formules me trottait dans la tête, mais c’est mon mari qui m’a convaincue de la concrétiser. Il a une peau très réactive, très sensible et il n’imaginait pas de voir disparaître "sa" crème Sorcière (c’est après que l’une des clientes de madame Delbôve ait constaté les effets sur sa peau de ce soin et se soit exclamée "Sorcière" que la crème a pris ce nom, NDLR), la seule qui lui faisait réellement du bien ! On a donc racheté la marque et les formules il y a sept ans et, deux ans plus tard, on a relancé les produits et ouvert la boutique de Bruxelles. Mais pour moi, ça reste toujours la marque de madame Delbôve, je m’en sens juste la gardienne…
Le concept est assez original ?
Tout part de la crème et de la lotion, qu’on mélange pour obtenir une émulsion qu’on applique sur la peau par massage, deux fois par jour, matin et soir. C’est le rituel de base. Les clientes qui le découvrent voient rapidement les résultats. Nous, on parle de "peau en sorcière." C’est plus qu’un démaquillant, c’est un véritable soin qui convient à tout le monde : il reconstruit le film hydrolipidique et le manteau acide de la peau, il régule les peaux grasses comme les peaux sèches, il donne de l’éclat et la peau est parfaitement hydratée. Les formules contiennent des teintures-mères ce qui est rare en cosmétique, ce sont des formules à l’ancienne, un peu des formules magistrales.
C’est un rituel qui est contraignant ?
Non, ça va à toute vitesse mais si on utilise depuis longtemps une eau micellaire par exemple, ça peut sembler contraignant. Je conseille toujours aux nouvelles clientes de se forcer à s’y tenir pendant cinq jours, ensuite, ça entre tout naturellement dans la routine beauté et on commence aussi à aimer ce moment pour soi : les produits sont très sensoriels.
Avez-vous fait évoluer les formules ?
Non, les formules n’ont pas été modifiées, j’ai juste changé les teintures-mères et les huiles pour qu’elles soient bio. Elles existent depuis 30 ou 35 ans, elles sont naturelles. Je suis étonnée que les autres marques changent constamment de formules : est-ce que ça veut dire que les autres ne fonctionnaient pas ?
De quoi se compose la gamme ?
On a 24 produits, mais, ce qui est intéressant à découvrir avant tout, c’est le traitement de fond, la crème Sorcière et la lotion. Il convient à tout le monde, pour tout âge et pour tout type de peau. Ensuite, il y a des gammes spécifiques qui contiennent chacune des actifs ciblés : Éphémérides pour l’éclat, Rosacelia contre les rougeurs, Sorciérissime pour les peaux plus exigeantes…
C’est quoi pour vous la beauté ?
La régularité dans les soins avant tout. Si on veut des résultats, c’est indispensable. Et puis, le plus de naturel possible : des formules bio, vegan (les nôtres le sont !), des massages qui stimulent la peau… Il faut aussi travailler sur soi : la beauté vient de l’intérieur. C’est le sourire, la joie, la paix. Et, bien sûr, c’est tellement évident pour moi que j’oublierais presque de le dire, une alimentation équilibrée, mais sans se priver, avec des produits bio, de saison et locaux.
Vous vivez à Bruxelles, des adresses favorites ?
J’adore la place Brugmann et la place du Jeu de Balle pour les puces où je vais le week-end. La place Flagey aussi, parce que tous les magasins sont ouverts le dimanche. Mon restaurant préféré reste le Samouraï, rue du Fossé au Loups : si on veut me faire plaisir, c’est là qu’il faut m’emmener. Et pour boire un verre, le Wine Bar de la place Brugmann, même si je ne bois plus d’alcool depuis un an… J’adore être sur leur terrasse, j’y croise toujours des amis. Je n’ai pas beaucoup de temps pour du shopping, alors je me contente de deux adresses où je suis certaine de trouver ce qui me plaît : Coton Cachemire Soie (rue Franz Merjay) et Maison Margiela (rue de Flandre). Sinon je fais surtout du shopping quand je suis à Londres, parce que j’ai plus de temps.
Votre dernière découverte bien-être ?
Je fais de la méditation tous les matins depuis septembre. Je viens d’avoir 50 ans et mon psychique prend trop le contrôle… J’ai envie de vieillir avec élégance, alors pour trouver un équilibre, je médite, et plus je médite, plus j’ai envie d’une vie saine.
Vous êtes très présente sur les réseaux sociaux ?
Oui, parce que c’est important pour la marque, mais, pour le moment, je suis dans un dilemme et j’aimerais y passer moins de temps de manière personnelle en fusionner mon Instagram et celui de Delbôve… Ceci dit, j’aime beaucoup communiquer avec mes clientes via les réseaux sociaux. Et j’adore Instagram. C’est ma façon d’être au courant de ce qui se passe pour mes amis et ma famille qui habite à l’étranger.
Boutiques Sorcière, rue de l’Abbaye, 67, 1050 Bruxelles et Korte Gasthuisstraat, 41, 2000 Anvers.