"Pamela, a love story" : les plus grosses révélations du documentaire de Pamela Anderson

Pamela Anderson a eu une éducation inconcevablement traumatisante. Ses premiers souvenirs concernent son père violent qui luttait contre l'alcoolisme. Sa baby-sitter, qui avait abusé d'elle pendant toute son enfance, a aggravé la situation. La star se souvient : "Très jeune, j'ai appris que les gens sont généralement horribles. Les baby-sitters sont encore pires". Après avoir subi des années d'attouchements, la jeune star a tenté de tuer son agresseuse, révélant : "J'ai essayé de la poignarder en plein cœur avec un stylo en forme de sucre d'orge." Après avoir souhaité sa mort, la baby-sitter de Pamela Anderson a été tuée par coïncidence le jour suivant dans un accident de voiture. Cette dernière décrit plus tard avoir été agressé sexuellement à l'âge de 12 ans, puis à nouveau à 14 ans. "Cela m'a fait faire de moins en moins confiance aux gens", a déclaré la star. 

Nous savons tous qu'elle était dans Playboy, mais pas nécessairement comment elle y est arrivée. La carrière de Pamela Anderson a débuté à l'âge de 22 ans lorsqu'elle est apparue sur le jumbotron d'un match de football des BC Lions. Après avoir été découverte par un représentant d'une société de bière canadienne, Hugh Hefner lui-même a été le prochain à la remarquer. Peu de temps après, Pamela Anderson quitte son domicile au Canada pour se rendre au manoir Playboy à Los Angeles, où elle pose nue pour une série de photos dénudées.

Pamela Anderson se souvient avoir eu la nausée lors de sa première séance de photos après qu'une maquilleuse sur le plateau ait touché sa poitrine. Pourtant, la star a considéré cet événement comme un tournant important dans sa vie. Selon elle, la séance photo "m'a aidée d'une manière que je ne pourrais jamais exprimer - j'ai repris mon pouvoir - je devais le faire. C'était une chance de réaliser une nouvelle vie, une nouvelle aventure". L'actrice est ensuite apparue régulièrement dans Playboy - 14 fois pour être exact - faisant d'elle le mannequin le plus photographié de l'histoire du magazine. 

Si les discussions autour de leur désormais fameuse sex tape ont été nombreuses, on s'est beaucoup moins intéressé à la façon dont Pamela Anderson a été traitée dans cette affaire. Après le vol de la cassette dans un coffre-fort situé dans le garage du couple de l'époque, une société a distribué les images sur Internet, qui n'en était qu'à ses débuts. La cassette a rapporté 77 millions de dollars la première année de sa diffusion. Pour Pamela Anderson, la distribution sans consentement "ressemblait à un viol". Après avoir intenté un procès, le travail de la star pour Playboy a été utilisé pour justifier son absence de droit à la vie privée. Comme si cela n'était pas assez dégradant, des images dénudées de la star ont été présentées derrière les avocats pendant la déposition. 

"Ils ont fini par gagner des centaines de millions de dollars grâce à des films amateurs de nous assemblés. Nous avons enduré des années d'embarras, de harcèlement et de stress, sans parler de ce que nos familles ont vécu, nos parents, nos frères et sœurs, et de l'effet que cela a eu sur nos enfants lorsqu'ils ont grandi et ont été taquinés à l'école." Elle poursuit : "C'est l'une des choses les plus difficiles que j'aie jamais vécues. C'est toujours une grande cause de douleur pour nous tous". Non pas qu'une quelconque somme d'argent puisse commencer à compenser, il convient de noter que Pamela Anderson n'a jamais gagné un centime.

Dans un moment digne d'Inception, Pamela Anderson réagit à l'annonce par Hulu (la pateforme d'origine) de la mini-série Pam & Tommy dans son documentaire Netflix, Pamela, a love story. Elle révèle que la nouvelle l'a immédiatement rendue malade et qu'elle a ensuite fait des cauchemars. Après avoir tenté pendant des décennies d'occulter son traumatisme comme un mécanisme de survie, "tout revient à la surface". N'ayant pas donné son accord pour le projet, la série disponible en Belgique sur Disney+ a été un autre exemple du sentiment "d'être une chose appartenant au monde, comme si on appartenait au monde." Retraumatisée et désireuse de se réapproprier le récit, c'est ce qui l'a poussée à dire toute sa vérité - et c'est ainsi que naissent aujourd'hui ses mémoires et son documentaire, créés selon ses propres termes.