Cette artiste belge a photographié New York en quarantaine et c'est saisissant
Time Square sans ses touristes, aéroports déserts, Brooklyn sans ses instagrammeurs… De passage à New York alors que la mise en quarantaine de la ville était adoptée, la photographe belge Pamela Berkovic a capturé le vide saisissant de la Grosse Pomme, habituée jusque là à ne jamais dormir. Des clichés bouleversants emprunts de poésie, en pleine crise sanitaire du Covid-19.
New Yorkaise depuis vingt ans, mais très attachée à ses racines belges, Pamela Berkovic a fait ses études à l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre à Bruxelles et au Centre international de la photographie. "Très jeune, j’ai été exposée à l’univers visuel et philosophique de mon papa, grand collectionneur d’art et à celui de ma maman, une femme des arts et de la littérature", confie-t-elle.
Ses influences principales ? Le théâtre et le cinéma. Les univers de Federico Fellini, Alfred Hitchcock, Michelangelo Antonioni ou encore Wong Kar Wai imprègnent ainsi le travail de Pamela. "Ma passion pour la photographie a débuté avec le travail de Diane Arbus, les nus de Lee Friedlander, Edward Weston, Susan Meisalas et la série 'Carnival Stripper', 'Film Stills' de Cindy Sherman, Francesca Woodman et 'La jetée' de Chris Marker", précise l’intéressée.
En 2019, elle exposait ses clichés pour la toute première fois à Bruxelles à travers l'exposition "A Woman’s Eye", invitant son public à se glisser dans les coulisses des plus grands défilés de mode.
Cédit photos : Pamela Berkovic