"Audrey, More Than An Icon" : le nouveau docu qui dévoile la face cachée d'Audrey Hepburn
Considérée comme l’une des plus grandes actrices hollywoodiennes, Audrey Hepburn a déjà fait l’objet de nombreux documentaires. Constamment le sourire aux lèvres, l'actrice incarne pour beaucoup une célébrité comblée par sa vie et sa carrière. Pourtant, ellecachait bien des peines. Au travers de son nouveau documentaire Audrey, More Than An Icon, la réalisatrice Helena Coan a ainsi décidé de lever le voile sur l’enfance singulière de la comédienne née à Bruxelles, qui aura influencé sa vie entière.
Des témoignages exclusifs
Quelle meilleure façon de rentrer dans la plus grande intimité de l’actrice que de récolter les témoignages de ses proches ? Pour son film, Helena Coan a tout d’abord fait appel à Sean Hepburn Ferrer, premier fils né de l’union entre Audrey Hepburn et Mel Ferrer. Le fils aîné raconte son enfance aux Pays-Bas et à Londres, ainsi que sa vie pendant et après la guerre. L’ancienne directrice artistique de Givenchy, Clare Waight Keller, s’est aussi intimement mêlée à la réalisation du documentaire, fournissant ses connaissances quant aux archives de la maison de couture ainsi que sa collaboration avec celle qui était la favorite d’Hubert de Givenchy. Pour faire part de sa relation continue entre Audrey Hepburn et la marque de haute joaillerie Tiffany, le designer John Loring a également été interrogé par la réalisatrice britannique.
Des images inédites
De la famine causée par la guerre, à l’Oscar attribué pour Vacances Romaines en 1953, Audrey, More Than An Icon retrace tous les évènements marquants qu’a pu traverser l’icône britannique. Grâce à l’accès octroyé à Helena Coan à des images inédites tout droit issues des archives familiales, la réalisatrice a eu l’occasion de dévoiler une toute autre facette de la personnalité d’Audrey Hepburn, une personnalité impactée par ses traumatismes de jeunesse. Des traumatismes qui iront jusqu’à influencer sa relation aux hommes, ainsi que ses rôles futurs au cinéma.
Une passion pour la danse
Initialement destinée à être danseuse de ballet, l’actrice avait finalement rejoint le théâtre à la fin des années 1940. Bien que sa carrière a pris un tournant différent, Audrey Hepburn n’a jamais cessé d’être passionnée par la danse, à tel point que cet amour la suivit même au cinéma, où elle échangera quelques pas avec Fred Astaire dans Drôle de Frimousse (1957). Afin d’offrir une illustration parfaite de la comédienne, Helena Coan a fait appel au chorégraphe et danseur contemporain Wayne McGregor, qui, pour ce documentaire, a dirigé plusieurs séquences dansées par trois ballerines, Keira Moore, Francesca Hayward et Alessandra Ferri, représentant Audrey Hepburn à différents moments clés de sa vie.
Des sentiments bien gardés
"Le secret le mieux gardé d’Audrey, était qu’elle était triste", a déclaré Emma Ferrer, première petite fille de la grande dame. Une face cachée d’Audrey Hepburn trop peu connue du public, d’après la réalisatrice. Selon elle, il est important de montrer ce contraste énorme entre l’image médiatique de la comédienne la plus célèbre du monde, et la réalité de son quotidien. Âgée de six ans seulement, Audrey Hepburn a ainci vu son père, Joseph Ruston, disparaître des radars suite au divorce d'avec sa femme. Abandonnée par un père qu’elle admirait tant, la comédienne ne s'est jamais remise et, 25 ans après cette mystérieuse disparition, l’actrice et mannequin a décidé de partir à sa recherche. Helena Coan revient également sur cette quête et les raisons de cet éloignement au travers de son documentaire, illustrant les retrouvailles décevantes et arrachantes entre l’icône et son père.
Une sortie internationale en plusieurs étapes
Disponible en DVD et sur certaines plateformes digitales à partir du 30 novembre 2020, le documentaire Audrey, More Than An Icon sera d’abord dévoilé au Royaume-Uni, avant d’être finalement diffusé aux États-Unis en décembre, et en France en février 2021. Une sortie très attendue donc, qui se fera en plusieurs étapes.