Art & Culture

7 activités ludiques, mélodiques, culturelles et instructives à faire en famille cet été

Les grandes vacances nous offrent deux mois de temps à colorier. Pour profiter, s’amuser, s’émerveiller et se découvrir ensemble de nouveaux centres d’intérêt en Belgique et à proximité, notre sélection d’explorations à partager.

screen cinema people person computer hardware monitor adult male man face

Le Parc Astérix, pour des sensations fortes et de l’humour bien dosé 

A 1h30 en voiture de la frontière, et encore un peu moins par le train (on s’arrête alors à Roissy-Charles De Gaulle où des navettes sont disponibles), ce parc thématique français qui fête déjà ses 35 ans joue la carte de la convivialité, avec des attractions familiales et vertigineuses (ce n’est pas incompatible) et dans tous les parcours, des traits d’esprit référencés. Entre deux loopings ou chutes libres on se plonge en Antiquité second degré, et on savoure la gastronomie de restaurants de qualité qui se fournissent auprès de producteurs locaux, à l’instar du tout nouveau snack Poz Kebab, dans la zone Egypte. Le marchandising ne tente pas de nous envahir à chaque coin de rue tels des Romains attaquant le village gaulois, mais pour célébrer son anniversaire, le parc inaugure cet été un nouveau manège, la Tour de Numérobis, des chaises volantes qui centrifugent nos dernières tensions à 40 mètres au-dessus du sol.

https://www.parcasterix.fr/

1 / 5

Une comédie musicale sur mesure

"C’est du délire" met en musique les aventures du chanteur débutant et star aspirante Groupidupianix, avec la future druidesse Sérotonine, scientifique qui préfère les tubes à essais aux tubes populaires. Avec sur scène 11 artistes qui viennent de grandes comédies musicales à succès, ce premier opus de la Gaule déjantée et musicalement inspirée ouvre une nouvelle ère de divertissement ancré dans son époque (et dans la leur). Dans la foulée, offre-vous aussi la parenthèse hilarante – et impressionnante parce que les cascadeurs et les acrobates sont chevronnés – du spectacle "Main basse sur la Joconde", inscrit dans les années folles, avec une scénographie intelligente de décors géants mouvants, et une écriture légère, bien menée. Les enfants adorent, les adultes dévorent.

En pratique :

Les 3 hôtels du parc, thématisés selon l’univers d’Astérix et très proches de la nature, composent un divertissement en soi. De l’aménagement des chambres à la décoration des infrastructures, on vit l’expérience en immersion, avec un parfum de vacances (et de sanglier). Là encore, la restauration est aux petits oignons, et le buffet du petit déjeuner mettrait Obélix sur le flanc.

Sur tout le parc, soulignons la parfaite accessibilité des attractions aux personnes en fauteuil roulant. On rencontre en outre très peu d’escaliers : Astérix a étudié son espace pour accueillir tous les visiteurs.

A partir du 13 juillet, le parc ouvre en nocturnes jusqu’à 22h. L’occasion de réserver le désormais célèbre (en Gaule jusqu’en Navarre, et même à Bruxelles) "banquet gaulois", un dîner spectacle sur réservation, pour passer la soirée en compagnie des personnages iconiques et comiques qui dansent, font le show et s’invitent à table pour nous projeter, en live, dans la légendaire dernière page de la BD.

1 / 3

Mozart modernisé : Mitridate au Concert Hall de Namur 

Non pas que l’œuvre du génie précoce autrichien ait forcément besoin d’être contemporanéisé, mais pour toucher des spectateurs plus jeunes, placer des personnages en treillis dans un scénario originalement situé en Crimée capte sans doute mieux l’attention que des chanteurs lyriques en costumes baroques.

Premier opéra composé par un Mozart manifestement déjà tourmenté – et surdoué - à l’âge de 14 ans, Mitridate est interprété par la virtuose équipe de la Flûte Enchantée. Jalousie et trahisons, guerre familiale sur fond de conflit militaire et effondrement d’un empire, cette histoire à rebondissements chantée en italien pourrait – presque – avoir été écrite aujourd’hui.

Le samedi 6 juillet à 19h00 au Namur Concert Hall.
https://festivalmusicaldenamur.be/concerts/47-mozart-mitridate

1 / 3

L’exposition photo qui humanise les stars (et starifie les autres) : Elliott Erwitt, à Bruxelles

Plus de 215 photographies humoristiques, tendre et décalées composent cette rétrospective du photographe disparu fin 2023. Issue du dialogue entre Tempora et l’agence Magnum Photos, l’exposition met en perspective toutes les vérités derrière les mises en scène. "En réalité, dire qu’il y a de l’humanité dans mes photos est le plus grand compliment qu’on ne m’ait jamais adressé. Si mes photos permettent aux gens de voir le monde d’une certaine façon, c’est certainement d’y voir les choses sérieuses de manière non sérieuse." Un témoignage d’époque à ne pas prendre à la légère. Ou si.

Grand Place, jusqu’au 5 janvier 2025
https://expo-elliotterwitt.com/bruxelles/#experience

1 / 10

Harry Potter, inoxydable, indémodable, formidable

L’exposition interactive "Harry Potter : Visions of Magic", créée par Warner Bros, nous projette plus efficacement qu’un Expelliarmus bien balancé dans l’univers du sorcier le plus incontournable de toute l’histoire de la littérature fantastique. Comme les livres, comme les films, comme le marchandising, l’installation multimédia d’abord présentée à Cologne a battu tous les records de fréquentation et sera inaugurée le vendredi 26 juillet à Tour & Taxis, sur 3 000 mètres carrés de magie exploratrice, évocatrice.

https://harrypottervisionsofmagic.com/

1 / 7

La magie pour les petits (et les grands aussi) : Maxime Mandrake & Friends Magic Show  

Tous les jours du 6 au 27 juillet à 14h au World Of Mind à Tour & Taxis, on peut assister et participer à un spectacle à 360°. Inédit en Belgique, animé par le champion du monde de magie Maxime Mandrake (accompagné de Yann Lejeune et de Bruno Vairone), cette performance interactive sur une scène rotative nous retourne l’esprit, au sens propre. La magie opère, et le monde continue de tourner, un peu plus enchanté.

https://tour-taxis.com/fr/event/maxime-mandrake-friends-wom/

1 / 2

Se découvrir dans le MOIR – Le miroir du Museum Of Infinite Realities 

"Connais-toi toi-même", préconisaient à juste titre les philosophes Platon et Socrate. Et pour bien (se) comprendre, au MOIR, il faut d’abord oublier. Toutes les expos qu’on a déjà visitées. Le Museum of Infinite Realities se présente comme une innovation culturelle, alternative cognitive divertissante où chacun.e se place en héros/héroïne de sa propre visite. Combinant technologie, supervision scientifique, pirouettes narratives et techniques de développement personnel, le MOIR développe différents espaces où l’on est captivé.e par des projections cartographiques, happé.e par la technologie holographique 5D, mis.e en perspective par des caméras interactives, surpris.e par des des portails déclenchés à notre passage. Si orange is the new black, que dire du "Vantablack", le noir le plus noir qui existe, confronté à des éclairages calibrés pour nous instruire et nous décontenancer ? L’expérience est personnalisée grâce à la technologie RFID (radio-identification) et puisque nous changeons au fil du temps, les animations évolueront, aussi.

https://www.museumofinfiniterealities.com/fr

1 / 6

Remonter à la source : « M&Others », l’exposition sur l’enfance de l’art de la mode à Hasselt 

Première exposition consacrée à la mode et la maternité, M&Others nous rappelle que comme nous, la mode ne naît pas dans une cabine d’essayage. Du bébé robot qui a défilé accroché à sa mater-matrice lors du défilé Haute Couture Schiaparelli en janvier dernier, jusqu’au très iconique porte-bébé de catwalk signé Marine Serre, le Musée de la Mode de Hasselt contextualise et décrypte l’attrait grandissant pour la maternité dans la mode.

On revient logiquement sur les vêtements de maternité historiques - exhiber son ventre de grossesse en couverture des magazines n’a pas toujours été acclamé, c’est désormais un signe d’émancipation féminine. En Belgique, l’âge moyen de la naissance du premier enfant est de 29 ans et demi pour les femmes. Toujours en moyenne, elles sont à la tête d’une nichée de 1,5 enfant. L’exposition rappelle qu’il n’y a pas si longtemps à l’échelle de l’humanité, les femmes passaient une longue partie de leur vie enceintes. "Jusqu'à la fin du XIXe siècle, elles avaient quatre à cinq enfants, et les mères adolescentes étaient plus la règle que l'exception. Une grande progéniture était un symbole de statut, mais les ventres nus, les lignes de maman et les vêtements de maternité n’existaient pas". Comment s’habillaient-elles alors ? Comment faisaient-elles face aux normes sociales et aux codes de la mode qui leur étaient contemporains ? Découvrez un corset d'allaitement du XIXe siècle (et essayez-en une réplique disponible pour le public), partagez les souvenirs de créateurs liés à leur maman (Thebe Magugu, Simon Porte Jacquemus, Ann Demeulemeester dont le fils Victor assisait à tous les défilés, Tim Van Steenbergen, Meryll Rogge, Bernadette et Charlotte de Geyter, Hannelore Knuts, Leen Dendievel et Elodie Ouédraogo), et la poitrine bombée, projetez-vous. Depuis une dizaine d’année de nouvelles questions sont soulevées autour du ventre de la maternité, gestations sociologiques modernes portées par les évolutions de la société. Et se traduisent en histoires textiles et tactiles, évidemment.

"Mode et maternité" au Musée de la Mode de Hasselt jusqu’au 5 janvier 2025. Comme une mère, le musée prévoit un vaste programme d'accompagnement pour l'exposition.
www.modemuseumhasselt.be

1 / 8
© Bernadette, printemps-été 2021. © Laurence Ellis
© Katerina Jebb, 2024. Comme des Garçons printemps-été 2019 collection Palais Galliera – Musée de la Mode de la Ville de Paris. Commissioned by Mod
© Thebe Magugu, Heritage collection. © Tatenda Chidora Art Direction Chloe Andrea Welgemoed
© Thebe Magugu, Tsonga Mother and Child. © Tatenda Chidora Art Direction Chloe Andrea Welgemoed
Christian Dior haute couture par John Galliano printemps-été 2001 © Catwalkpictures
Comme des Garçons printemps-été 2019 © Catwalkpictures
Jean Paul Gaultier, LZ 2007 © Catwalkpictures
Maison Sonia Rykiel, Sonia Rykiel Seizoen 1985. © Graziano Ferrari

Recommandé pour vous